Dans le microcosme des
musiciens français / et ou parisiens Marc Loy est loin d’être un inconnu.
Plutôt le genre de musicien reconnu, apprécié et… demandé. Aujourd’hui, Marc
vient de sortir son second album solo. "Barfume" est son titre et, même si
c’est une autoproduction le son qui s’échappe de cette galette n’a rien à
envier à bons nombres de skeuds hyper produits. Car Marc est un fignoleur.
Un type qui a une super oreille en plus d’être un excellent instrumentiste
et un chanteur doté d’un organe vocal qui rend jaloux tous les Benjamin
Biolay ou autre Rafaël de la terre. Un chanteur, qui, dès qu’il chante en
impose par l’amplitude de son registre et dont les cordes vocales doivent
être tressées en acier inoxydable. Un truc qui envoie grave, quoi ! Donc, à
l’arrivée, c’est un peu normal que mon tout donne un putain de bon album.
Normal, me direz vous, mais pas évident. M’sieur Loy a su éviter tous les
pièges du recopiage appliqué, bien qu’il soit resté fidèle à ce bon vieux
rock’n'roll bien couillu, celui pratiqué dans les mid seventies. Gros sons,
grattes libérées, nappes d’orgue à discrétion, basse ronflante et batterie
survitaminée, en restant cependant les deux pieds bien ancrés dans ce
vingt-et-unième siècle qui n’a de cesse de nous étonner (vous trouvez
pas ???). Ses textes, à tiroirs, prouvent que le bonhomme manie l’humour
aussi bien que sa six cordes et quelquefois, l’ambiance générale de cet
(excellent) album me renvoie un poil dans l’univers d’un Daran. Signe
évident, pour votre serviteur, de qualité. Marc Loy a fait ce disque,
finalement, à son image. Celle d’un très bon musicos qui continue, contre
vents et marées à jouer la musique qu’il aime. Du grand Art !!!